18 Mart 2016 Cuma

Chapitre 14: L'évolution: Une Théorie Dérivée du Matérialisme

Chapitre 14: L'évolution: Une Théorie Dérivée du Matérialisme

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Les données que nous avons présentées tout au long de ce livre démontrent que la théorie de l'évolution ne repose sur aucune base scientifique. Bien au contraire, elle est en parfaite contradiction avec les découvertes scientifiques. Autrement dit, même si certains "scientifiques" défendent cette théorie, il doit certainement y avoir un autre facteur en jeu.
Celui-ci n'est autre que la philosophie matérialiste.
La philosophie matérialiste est une pensée très ancienne. Sa caractéristique principale est la croyance absolue en la matière. Selon cette philosophie, la matière est infinie et toute chose est composée de la matière et uniquement de celle-ci. Cette approche rend évidemment impossible toute croyance en un Créateur. Aussi, le matérialisme a-t-il été pendant longtemps hostile à toute croyance religieuse en Allah.
Il s'agit donc de savoir si le point de vue matérialiste est correct ou non. Pour vérifier cela, il convient d'effectuer une recherche au niveau des croyances scientifiques de cette philosophie en utilisant des méthodes scientifiques. Par exemple, un philosophe du 10ème siècle pouvait prétendre qu'il existait un arbre divin sur la surface de la Lune et que tous les vivants auraient grandi sur les branches de cet énorme arbre, tels des fruits, puis seraient tombés sur terre. D'aucuns peuvent trouver cette philosophie attirante et finissent par y croire. Or nous sommes au 20ème siècle et l'homme a marché sur la Lune, il n'est donc pas possible d'avancer une telle philosophie. L'existence de cet arbre peut être déterminée par des méthodes scientifiques, c'est-à-dire par l'observation et l'expérimentation.
Darwinisme et Materialisme
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Trotski
Darwin
Marx
La seule raison pour laquelle la théorie de Darwin est encore défendue de nos jours, malgré sa réfutation évidente par la science, est la relation étroite qui existe entre cette théorie et le matérialisme. Darwin a appliqué la philosophie matérialiste aux sciences naturelles, et les défenseurs de cette philosophie qui sont majoritairement marxistes, continuent à défendre le darwinisme à tout prix.
L'un des plus célèbres défenseurs contemporains de la théorie de l'évolution, le biologiste Douglas Futuyma, écrit: "Avec la théorie matérialiste marxiste de l'histoire … la théorie de l'évolution a été un point crucial dans le domaine du mécanisme et du matérialisme." C'est un aveu sans équivoque qui démontre pourquoi la théorie de l'évolution est si importante aux yeux de ceux qui la défendent.1
Un autre évolutionniste célèbre, le paléontologue Stephen J. Gould a déclaré: "Darwin a appliqué une philosophie compatible du matérialisme à son interprétation de la nature." 2 Léon Trotski, l'un des instigateurs de la révolution communiste russe aux côtés de Lénine, a déclaré: "La découverte de Darwin a été la plus grande victoire de la dialectique dans l'intégralité du domaine de la matière organique." 3 Cependant, la science a démontré que le darwinisme n'était pas une victoire pour le matérialisme mais plutôt un signe de la déchéance de cette philosophie.
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1. Douglas Futuyma, Evolutionary Biology, 2.b., Sunderland, MA: Sinauer, 1986, p. 3.
2. Alan Woods, Ted Grant, "Marxism and Darwinism", Reason in Revolt: Marxism and Modern Science, London: 1993.
3. Alan Woods, Ted Grant. "Marxism and Darwinism", London: 1993.
Nous pouvons donc effectuer des investigations par des méthodes scientifiques sur ce que prétend la philosophie matérialiste, en l'occurrence que la matière a existé éternellement et que celle-ci est en mesure de s'organiser par elle-même et engendrer la vie sans avoir besoin d'un Créateur supérieur. Lorsqu'on procède ainsi, nous remarquons que le matérialisme s'effondre tout de suite puisque l'existence éternelle de la matière a déjà été réfutée par la théorie du Big Bang, celle-ci ayant démontré que l'Univers a été créé du néant. Prétendre que la matière s'est organisée par elle-même pour donner naissance à la vie est la base de la théorie de l'évolution – cette théorie même que nous avons étudiée tout au long de ce livre et qui s'est également effondrée.
Cependant, si on fait partie de ceux qui persistent à croire au matérialisme au dessus de toute autre chose et n'abandonnent pas le matérialisme même lorsqu'ils voient que la science réfute l'évolution, c'est qu'on est "principalement matérialiste avant d'être scientifique". Ces individus tentent donc de sauver le matérialisme en défendant l'évolution à n'importe quel prix. C'est la situation fâcheuse où se trouvent les évolutionnistes aujourd'hui.
Il est édifiant de remarquer que ces personnes reconnaissent ce fait de temps à autre. Un généticien reconnu qui revendique clairement son adhésion à la théorie de l'évolution, Richard C. Lewontin de l'Université de Harvard, reconnaît qu'il est "d'abord un évolutionniste puis un scientifique":
Ce ne sont pas tellement les méthodes et les institutions de la science qui nous obligent à accepter une explication matérielle du monde, mais au contraire nous sommes forcés par notre adhésion a priori aux causes matérielles de créer un appareil de recherche et un ensemble de concepts qui fournissent des explications matérielles, même si cela semble contraire à l'intuition et laisse perplexe le novice. Et qu'en plus le matérialisme est absolu et que nous ne pouvons pas laisser le pied divin franchir la porte.178
Le terme "a priori" employé ici par Lewontin est très révélateur. Ce terme philosophique renvoie à une présupposition qui n'est basée sur aucune expérience. Une pensée est "a priori" lorsque vous la considérez correcte même en l'absence d'information confirmant sa véracité. Comme l'évolutionniste Lewontin le reconnaît sans ambages, le matérialisme est un "a priori" et les évolutionnistes tentent d'adapter la science à celui-ci. Puisque le matérialisme exige une négation d’Allah, les évolutionnistes adoptent la seule alternative disponible, en l'occurrence la théorie de l'évolution. Peu leur importe que la théorie de l'évolution ait été réfutée par des faits scientifiques puisque les scientifiques considèrent "a priori" qu'elle est correcte.
Ces préjugés entraînent les évolutionnistes à croire que "la matière inconsciente s'est composée par elle-même", ce qui est contraire non seulement à la science mais également à la raison. Robert Shapiro, professeur de chimie à l'Université de New York et expert en ADN, explique cette croyance des évolutionnistes et le dogme matérialiste qui en est la base en ces termes:
Un autre principe évolutionniste est ainsi nécessaire pour nous aider à franchir la faille qui sépare les mélanges de simples matières chimiques naturelles du premier reproducteur efficace. Ce principe n'a toujours pas été décrit en détail ni démontré, mais plutôt anticipé et appelé évolution chimique et auto-organisation de la matière. L'existence de ce principe est prise pour un acquis dans la philosophie du matérialisme dialectique, comme l'applique Alexander Oparin à l'origine de la vie.179
La propagande évolutionniste dont regorgent les principaux organes de presse occidentaux et les très "respectables" revues scientifiques est le résultat de cette nécessité idéologique. Puisqu'on considère l'évolution indispensable, celle-ci a été transformée en un tabou par les gardiens du temple de la science.
Il existe des scientifiques qui se voient contraints de défendre cette théorie invraisemblable ou du moins d'éviter de prononcer la moindre critique à son encontre pour préserver leur réputation. Les académiciens des pays occidentaux sont obligés de publier des articles dans certaines revues scientifiques pour atteindre et préserver leur "chaire". Toutes les revues de biologie sont sous le contrôle des évolutionnistes et ces derniers ne permettent pas la publication du moindre article réfutant cette théorie. Ils font également partie de l'ordre établi qui considère l'évolution comme une nécessité idéologique qui justifie une défense aveugle des "coïncidences impossibles" que nous avons passées en revue dans ce livre.

Les aveux des matérialistes

sitokrom-c, protein
Cytochrome-C
Le biologiste allemand, Hoimar Von Dithfurt, un évolutionniste célèbre, est un bon exemple de cette compréhension matérialiste fanatique. Après avoir cité un exemple de la grande complexité de la vie, Dithfurt évoque la possibilité de l'apparition aléatoire de la vie en déclarant:
Est-il possible qu'une telle harmonie apparaisse de manière aléatoire? C'est la question élémentaire de toute l'évolution biologique. Répondre à cette question par "oui, c'est possible" reviendrait à tenter de vérifier la foi dans la science moderne de la nature. Pour être critique, nous pouvons dire que quelqu'un qui accepte la science moderne de la nature n'a nulle autre alternative que de dire "oui", parce qu'il tentera d'expliquer le phénomène naturel par des moyens compréhensibles à partir des lois de la nature sans avoir recours à l'interférence métaphysique. Toutefois à ce stade, expliquer tout par le biais des lois de la nature, en l'occurrence par les coïncidences, est un signe qu'il n'a nulle part où s'échapper. Car, que peut-il faire d'autre que croire tout simplement aux coïncidences ? 180
En effet, comme le souligne Dithfurt, l'approche scientifique matérialiste s'attache principalement à expliquer la vie en niant "l'intervention surnaturelle", en l'occurrence la création. Une fois ce principe adopté, même les hypothèses les plus invraisemblables sont acceptées. Les ouvrages évolutionnistes regorgent de ce type de pensées dogmatiques.
Le professeur Ali Demirsoy, le célèbre défenseur de la théorie de l'évolution en Turquie, fait partie de ces penseurs. Comme nous l'avons expliqué dans les pages précédentes, selon Demirsoy, la formation aléatoire du cytochrome-C, une protéine essentielle à la survie, est "aussi improbable que la rédaction sans erreurs d'un livre sur l'histoire de l'humanité par un singe grâce à une machine à écrire".181
Nul doute que le fait d'accepter une telle possibilité est en contradiction totale avec les principes élémentaires de la raison et du bon sens. Même l'écriture d'une simple lettre correcte sur une page est la preuve que quelqu'un l'a écrite. Lorsque nous feuilletons un livre d'histoire, il est d'autant plus évident que celui-ci a été rédigé par un écrivain. Aucune personne sensée ne peut croire que les lettres d'un si gros livre aient pu se rassembler "par hasard".
Cependant, il est intéressant de constater que le professeur Ali Demirsoy, "scientifique évolutionniste" accepte cette proposition irrationnelle:
En réalité, la probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C est égale à zéro. C'est-à-dire que si la vie exige une certaine séquence, nous pouvons dire que celle-ci peut arriver une seule fois dans tout l'Univers. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de notre entendement doivent avoir participé à cette formation. Accepter cette dernière hypothèse ne convient pas à l'objectif de la science. Nous devons donc chercher du côté de la première hypothèse.En réalité, la probabilité de la formation d'une séquence de cytochrome-C est égale à zéro. C'est-à-dire que si la vie exige une certaine séquence, nous pouvons dire que celle-ci peut arriver une seule fois dans tout l'Univers. Sinon, certaines forces métaphysiques au-delà de notre entendement doivent avoir participé à cette formation. Accepter cette dernière hypothèse ne convient pas à l'objectif de la science. Nous devons donc chercher du côté de la première hypothèse.182
mitokondri, enerji kaynağı
Mitochondria
Dans sa lancée, Demirsoy déclare qu'il accepte l'impossible pour "ne pas accepter l'existence des forces métaphysiques"; c'est-à-dire ne pas accepter la création divine. Il est évident que cette approche n'a aucune relation avec la science. Il n'est pas surprenant non plus que lorsque Demirsoy évoque les origines des mitochondries dans la cellule, il accepte sans ambages l'idée de coïncidence même si celle-ci est "complètement contraire au raisonnement scientifique".
Le fond du problème est de savoir comment les mitochondries ont acquis ces caractéristiques. Car, acquérir ces traits par hasard même par un seul individu, exige des probabilités extrêmes qui dépassent l'entendement... Les enzymes qui fournissent la respiration et qui fonctionnent comme un catalyseur à chaque étape sous une forme différente, forment le noyau du mécanisme. Une cellule doit contenir la séquence complète de ces enzymes, sinon elle serait inutile. Ici, malgré la contradiction avec le raisonnement biologique, et afin d'éviter une spéculation ou une explication plus dogmatique, nous devons accepter malgré nous que toutes les enzymes ont existé complètement dans la cellule avant que celle-ci ne soit entrée en contact avec l'oxygène.183
Nous en déduisons que l'évolution ne peut en aucun cas être une théorie basée sur une recherche scientifique. Au contraire, la forme et la substance de cette théorie ont été dictées par les exigences de la philosophie matérialiste. Ensuite, cette théorie est devenue une croyance ou un dogme en dépit des faits scientifiques concrets. Encore une fois, nous pouvons voir à travers les ouvrages évolutionnistes que tous ces efforts visent en effet un "objectif" précis. Cet objectif écarte toute croyance que les vivants ont été créés par un Créateur.
Les évolutionnistes qualifient cet objectif de "scientifique". Cependant, ce à quoi ils renvoient n'est pas la science mais plutôt la philosophie matérialiste. En effet, le matérialisme rejette absolument l'existence de tout ce qui est "au-delà" de la matière (ou toute force surnaturelle). La science elle-même n'est pas contrainte d'accepter ce dogme. Car, la science signifie l'exploration de la nature et l'établissement de conclusions à partir des découvertes réalisées. Si celles-ci nous amènent à la conclusion que la nature est créée, la science doit l'accepter. Il en va du devoir d'un vrai scientifique de ne pas défendre des scénarios invraisemblables en s'accrochant à des dogmes matérialistes désuets qui remontent au 19ème siècle.
La fin du Matérialisme
Le matérialisme du 19ème siècle, qui est le fondement de la théorie de l'évolution, a suggéré que l'Univers a existé éternellement; c'est-à-dire qu'il n'a pas été créé et que le monde organique peut être expliqué par les interactions de la matière. Les découvertes effectuées au cours du 20ème siècle ont complètement réfuté ces hypothèses.
L'hypothèse que le monde a toujours existé a été complètement réfutée par la découverte que le monde est apparu après une grande explosion (appelée Big Bang) qui aurait eu lieu il y a environ 15 milliards d'années. Le Big Bang démontre que toutes les substances physiques présentes dans l'Univers sont apparues à partir du néant: autrement dit, elles ont été créées. L'un des grands défenseurs du matérialisme, le philosophe athée Anthony Flew reconnaît ce qui suit:
"Tout le monde sait que la confession est un salut pour l'âme. Je commencerai alors par dire que l'athée stratonicien doit être embarrassé par le consensus cosmologiste contemporain (Big Bang). Car, il semble que les cosmologistes fournissent une preuve scientifique… que l'Univers avait un début." 1
Le Big Bang démontre également qu'à chaque stade, l'Univers était formé par une création contrôlée. Ceci apparaît clairement dans l'ordre établi après le Big Bang, qui était trop parfait pour avoir été formé par une explosion incontrôlée. Le célèbre physicien Paul Davies explique cette situation:
"Il est difficile de ne pas céder à la tentation que la structure actuelle de l'Univers, apparemment si sensible aux petits changements dans les nombres, a été plutôt soigneusement planifiée… la concomitance apparemment miraculeuse des valeurs numériques que la nature a attribuées à ses constantes fondamentales restera certainement la preuve par excellence d'un élément d'une conception cosmique." 2
Cette même réalité pousse George Greenstein, un professeur américain d'astronomie, à déclarer:
"Lorsqu'on passe en revue toutes les preuves, il nous vient immédiatement à l'esprit qu'une sorte d'action surnaturelle - ou plutôt une Action - doit être impliquée." 3
Ainsi, l'hypothèse matérialiste qui clame que la vie peut être expliquée uniquement en terme d'interactions de la matière s'effondre également face aux découvertes de la science. En particulier, l'origine de la formation génétique qui détermine tous les êtres vivants ne peut en aucun cas être expliquée par un facteur purement matériel. L'un des défenseurs les plus ardents de la théorie de l'évolution, George C. Williams, reconnaît ce fait dans un article qu'il a rédigé en 1995:
"Les biologistes évolutionnistes ne se rendent pas compte qu'ils ont affaire à deux domaines plus ou moins incommensurables: ceux de l'information et de la matière… Le gène est un ensemble d'informations et non pas un objet… Ceci fait de la matière et de l'information deux domaines distincts de l'existence, qui doivent être traités séparément, selon leurs propres termes." 4
Cette situation prouve l'existence d'une sagesse supra-matérielle qui fait que l'information génétique existe. Il est impossible pour la matière de produire de l'information à l'intérieur d'elle-même. Le directeur de l'Institut Fédéral Allemand de Physique et de Technologie, le professeur Werner Gitt, déclare:
"Toutes les expériences indiquent qu'un être pensant qui exerce volontairement sa propre volonté, sa cognition et sa créativité est nécessaire. On ne connaît pas de lois de la nature, ni de processus ni de séquence d'événements susceptibles de permettre à l'information d'apparaître par elle-même dans la matière."5
Tous ces faits scientifiques démontrent que l'Univers et l'ensemble des vivants sont créés par un Créateur Qui dispose d'une puissance et d'un savoir éternels, en l'occurrence Dieu. Quant au matérialisme, Arthur Koestler, l'un des philosophes les plus célèbres de notre siècle déclare: "Il ne peut plus prétendre être une philosophie scientifique." 6
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1. Henry Margenau, Roy A. Vargesse. Cosmos, Bios, Theos. La Salle IL: Open Court Publishing, 1992, p. 241
2. Paul Davies. God and the New Physics. New York: Simon & Schuster, 1983, p. 189
3. Hugh Ross. The Creator and the Cosmos. Colorado Springs, CO: Nav-Press, 1993, pp. 114-15
4. George C. Williams. The Third Culture: Beyond the Scientific Revolution, New York, Simon & Schuster, 1995, pp. 42-43
5. Werner Gitt. In the Beginning Was Information. CLV, Bielefeld, Germany, p. 107, 141
6. Arthur Koestler, Janus: A Summing Up, New York, Vintage Books, 1978, p. 250

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